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Aime-toi assez, pour choisir un mode de vie sain.

Comment pouvons-nous, individuellement, aider à opérer vers un changement collectif ?


L’urgence climatique est le plus grand défi du siècle et le mouvement des agriculteurs actuel devrait nous concerner tous.

Les agriculteurs sont en première ligne des changements climatiques et raréfaction des ressources, pour cela, il sera nécessaire d’adapter le modèle vers une transition agroécologique qui nous nourrit, protège la biodiversité et permettant aux agriculteurs de vivre correctement de leur travail.


Pour ce faire, nous avons TOUS un rôle à jouer en tant que consommateur. Nous avons le pouvoir d’agir maintenant, en mangeant Français, local, de saison, en privilégiant les circuits courts, en mangeant moins de protéines animales et en végétalisant l’assiette.


Certes la question de l’inflation est présente dans les esprits, nous sommes peut-être à un tournant de nos répartitions budgétaires. L’impact environnemental est très inégalitaire à l’aire du capital, et les riches emportent une infiniment plus lourde part que les plus pauvres, cependant il s’agit de survit et des conditions de vie futures.


Accepter de dépenser plus pour se nourrir mieux, c’est parier sur sa santé, sur une rémunération juste de nos agriculteurs, sur la souveraineté de notre territoire, c’est garder la maîtrise sur ce que nous mangeons. Exporter moins ! Afin de privilégier une résilience et une adaptation à nos besoins locaux et nous permettre d’être autonome alimentairement. Evitons d’importer ce que nous faisons en qualité chez nous, ce qui a un impact délétère sur l’environnement et amène une concurrence déloyale pour nos agriculteurs !


Allouer un peu plus à son alimentation et son hygiène de vie, c’est peut-être un peu moins dans son smartphone, ses voyages, ses sorties mais c’est TELLEMENT PLUS pour sa santé, sa qualité de vie…. Car soyons clair, dans un monde à +4 degrés, il y aura BEAUCOUP d’adaptation, d’atténuation et de changement à effectuer. Malheureusement cela sera subit ! (Comme nous le montre déjà l’actualité de certaines régions, pays… inondations, incendies, réfugiés climatiques, sécheresse, air pollué, décès…)


La transformation du modèle politique agricole actuel, qui a tout misé sur la croissance et non pas sur la préservation de la nature et des ressources, nécessite une transition de tout le modèle alimentaire. Revoir les destinataires des investissements et accompagner financièrement le changement de modèle. Des modèles comme la sécurité sociale de l’alimentation sont expérimentés en Gironde et à Montpellier. L’approvisionnement en local devrait être une priorité…


Selon une étude récente de la FAO, une transition vers un système alimentaire mondial plus durable pourrait créer jusqu’à 10.000 de milliards de bénéfices par an. Les coûts cachés à l’heure actuelle sont considérables sur notre santé, sur l’environnement et sur la société. 70% de ces coûts sont dus à une mauvaise alimentation, riche en graisse, en sucre et en aliments ultra-transformés, qui est cause d’obésité et conduit à des pertes de productivités. 20% sont affectés à l’environnement : avec les émissions d’azote, les gaz à effet de serre et les changements d’affectation des terres ou l’utilisation de l’eau. 10% sont liés à la pauvreté et à la sous-alimentation.

Être lucide, car notre économie est aussi fragile que notre environnement ! 😉


 

L’adaptation de notre façon de vivre passera par les 5R. Ce mouvement est parti d’un universitaire spécialiste du leadership, Jem Bendell, pour faire avancer le développement durable.


Résilience : capacité d’un système à rebondir à s’adapter. Ex : la forêt qui renaît après un incendie. Question de fond à se poser : comment préserver ce à quoi nous tenons vraiment ? Question qui s’applique au vivant et au matériel, mais qui nous permet aussi de clarifier les standards de vie que nous souhaitons conserver.

Renoncement : ce que l’on est prêt à lâcher, laisser. A quoi renoncer pour ne pas aggraver le bilan et baisser notre empreinte sur le vivant ? Une forme de décroissance quoi ! Ex : renoncer au week-end low-cost dans une ville européenne ou à toute l’électronique qui nous entoure. (ou au moins réduire grandement le trafic)

Restauration : Que pouvons-nous réhabiliter qui serait vraiment utile au vivant ? Des forêts sauvages, de la nourriture de saison, des loisirs sans technologie et sans trop d’énergie fossile, de la créativité.

Réconciliation : le retour d’une certaine paix, passant par l’entraide et la fin des dominations pyramidales, ou des dominants qui réduisent des dominés à des objets (riches/pauvres, colonisateurs/colonisés, entre humains, sur les autres espèces du vivant, sur les enfants….)

Révérence : respect et gratitude, de tout ce qui est, prendre le temps d’accueillir, de remercier. Cette terre, la biosphère qui nous a précédée et nous survivra, le vivant et l’incroyable tissage de relations et de connections, qui nous nourrissent, nous oxygènent. Ces paysages qui nous touchent et nous émerveillent au quotidien, qui nous donnent l’envie et la motivation de préserver leur beauté.

Ouvrir la possibilité du changement, de la réorganisation, de la créativité, de la coopération… Nous avons tous un rôle à jouer !


Source : l’effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents – Pablo Servigne et Gauthier Chapelle. Seuil

 

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